Word vide ...

/
0 Comments
Ecrire, effacer ; écrire, effacer ; écrire … effacer….Voilà la seule chose que j’ai faite hier entre 21 heure et 2 heure du matin, avant de me résigner et d’aller me coucher. Je devais me lever tôt aujourd’hui …
J’ai l’impression que le fait de ne pas avoir posté d’article hier a fait marrer pas mal de gens. Cela ne me surprend pas. C’est typiquement béninois comme réaction. C’est triste de constater à quel point bon nombre de ceux qui suivaient le challenge attendaient juste de voire le moment où j’allais louper une publication. Maintenant que c’est fait, j’espère qu’ils auront le cœur léger en allant se coucher… Mais blague à part, j’ai l’impression qu’en fait, beaucoup n’ont pas compris grand-chose à la logique d' un challenge…

Je ne vais pas polémiquer davantage ; Cependant je vais attirer votre attention sur quelque éléments :
- Le fait d’avoir manqué un article n’est pas synonyme de fin du challenge. C’est comme encaisser un but au cours d’un match de foot. Le fait d’encaisser un but ne détermine en rien l’issue du match. Tant que les 90 minutes ne sont pas écoulées, le match n’est pas fini.
- Un challenge est comme un voyage. Nul ne sait ce qui va arriver pendant le trajet. Cependant, on prend son courage et on y va. On peut se tromper de route et demander son chemin ; on peut prendre du retard et pourtant continuer d’avancer ; on peut faire un accident, et malgré tout se relever puis repartir ; On peut également prendre un raccourci, et arriver plus vite. Mais quel que soit ce qui se passe en chemin, le voyage n’est pas terminé tant qu’on n’a pas atteint la destination…
- Mon challenge prend fin le 24 Novembre. Et j’entends aller au bout. Nous ne pourrons évaluer ce qui aura été accompli et donner des appréciations qu'une fois le délai écoulé…  

Pour rappel, j’ai débuté le challenge le 25 Octobre dernier. Le principe c’était un article par jour, tous les jours pendant 30 jours. J’en ai écrit 9 à la suite. Celui-ci est le 10e de la série. Au cours d’un challenge comme celui-ci (et c’est d’ailleurs valable pour toute entreprise humaine), il y a des événements impossible à prévoir (cas de force majeure ; cas fortuit). Dans un pays comme le Bénin notamment, il faut composer avec les humeurs de la connexion internet et la fréquence aléatoire des coupures d’électricité. Toutefois, jusque-là, je n’ai rencontré aucun problème de cet ordre.


Hier, j’aurai pu faire du forcing et publier n’importe quoi, juste pour respecter le principe. J’aurais pu aller sur l’un quelconque des millions de blogs qui existent sur la toile, copier un texte et le plagier soigneusement. J’aurai pu traduire un article de l’anglais vers le français. Bref j’avais des tas de possibilités pour avoir du contenu et le poster.
Mais le challenge, ce n’est pas juste d’avoir du contenu. Le challenge, c’est rédiger moi-même un article tous les jours sur un sujet qui me plait. Et hier, je n’ai pas pu le faire…. Je n’étais pas inspiré… Probablement une petite expérience du syndrome de la feuille blanche ; pour ne pas dire du fichier Word vide…




You may also like

Aucun commentaire:

Fourni par Blogger.